SI JE PEUX LE FAIRE… tout le monde le peut.
Bien sûr, je suis un gars qui travaille avec mes mains… sur un clavier d’ordinateur ! J’écris des romans, je ne construis pas de meubles, et je n’aurais jamais pensé tenter un grand bar à la maison en chêne ferroviaire de Chicago. Mais parfois, les circonstances, la bravoure (ou la folie) entrent en collision. J’écris donc ce blog pour montrer, je l’espère, que si vous le voulez vraiment… vous pouvez le construire.
COMMENT TOUT A COMMENCÉ…
Il y a quelques mois, mon sous-sol a subi des dégâts d’eau à cause d’une pompe de puisard défectueuse et toute la moquette a été enlevée. Avant d’acheter une nouvelle moquette, j’ai décidé que tant que le sol de la pièce serait en béton nu, je ferais un effort pour remplacer l’ancienne demi-barre qui avait été fabriquée en lambris il y a 30 ans par le propriétaire d’origine de la maison. Je voulais un bar plus formel en chêne qui ressemble aux bars irlandais dans lesquels j’ai appris à aimer écrire des romans.
Tous les magasins où j’ai trouvé un bar en chêne voulaient 3 000 à 5 000 dollars, et aucun n’avait le magnifique chêne doré que j’aimais, même si j’avais pu me permettre ce genre de prix. Et ils n’auraient pas pu s’adapter à l’espace particulier que j’avais, étant donné que j’avais un mur court et un réfrigérateur intégré que je ne pouvais pas complètement bloquer.
Le seul problème, c’est que mon expérience de la menuiserie est presque nulle. Une fois, j’ai remplacé des planches dans un hangar… et j’ai aidé mon demi-frère à installer une petite terrasse dans ma première maison il y a 20 ans. C’est à peu près tout. Je n’avais même pas la plupart des outils dont j’aurais eu besoin. Au cours de ce projet, j’ai fait BEAUCOUP de voyages chez Ménard, et j’ai fini par acheter une nouvelle scie circulaire, une scie à onglets, une perceuse rechargeable, une équerre de charpentier, une plombe à clous, un mètre ruban et une ponceuse électrique, entre autres choses. Cela a certainement gonflé mon prix global, mais j’ai maintenant un super établi dans ma buanderie.
Je n’ai pas laissé les petites choses comme le manque de connaissances, d’expérience ou d’outils m’arrêter ! Et vous ne devriez pas non plus !
CRÉER LE PLAN…
J’ai parcouru Internet pour trouver des plans et des “comment faire” sur les bars à domicile et j’ai trouvé quelques articles et des vidéos YouTube aux approches variées. J’ai comparé ce qu’ils faisaient avec ce que je voulais, et je me suis retrouvé à revenir sans cesse sur l’excellent article de Gordon Milligan sur son blog, qui explique comment il a construit son bar en chêne. Encouragé par le fait qu’il pourrait être possible pour quelqu’un de complètement inexpérimenté comme moi de faire cela, je me suis assis et j’ai planifié les dimensions de ce que je voulais faire pour mon propre projet.
Plan du barJe suis une personne très visuelle, et j’ai besoin de plans très clairs. J’ai d’abord créé quelques schémas de planification initiaux dans Photoshop pour visualiser mon plan. J’ai aussi lu beaucoup d’articles qui suggèrent d’utiliser des boîtes ou un autre objet tridimensionnel pour avoir une idée de ce que votre “plan” ressentira vraiment dans l’espace tridimensionnel une fois qu’il sera fait… et je pense que c’est sage. Il y avait déjà une “demi” barre (celle que je remplaçais) dans mon sous-sol, alors je l’ai utilisée – en la mettant en place d’abord d’un côté, puis en la faisant glisser de l’autre côté de la zone où allait ma nouvelle barre en forme de L (la barre précédente était simplement un I).
J’ai tracé à la craie le sol autour de l’ancienne barre de sorte que, même si j’avais des dimensions sur papier, je voyais visiblement si quelque chose avait mal tourné par rapport à mon plan initial pendant que je travaillais. Avoir un sol en béton à l’époque et le construire sur place était définitivement un plus.
CONSTRUIRE LE CADRE…
Cadre de barLa première étape a été de construire un cadre. Je n’avais jamais rien encadré. Mais en regardant le poteau de Milligan et quelques autres, j’ai peu à peu compris le concept d’utiliser des “carrés” de bois qui s’emboîtent. J’ai choisi d’utiliser 2 x 4 plutôt que 2 x 6, parce que ma barre n’allait pas être aussi longue – un peu plus de 1,5 mètre dans un sens et un peu moins de 1,5 mètre dans l’autre (mesuré à partir des extrémités du rail de la barre de Chicago, et non du cadre lui-même).
Il faut faire des calculs pour déterminer la taille du cadre.
Sur le dessus de votre cadre, vous allez suspendre du bois d’une certaine dimension (probablement 3/4 de pouce) et ensuite vous allez vouloir placer un dessus de barre au-dessus de celui qui recouvre le cadre et qui s’étend de 8 à 10 pouces au-delà de vos “murs” afin que les genoux des gens aient un endroit où aller. Vous devez donc planifier votre cadre en fonction de la largeur du dessus de votre bar ainsi que de la hauteur finale.
Vous devriez obtenir une barre d’une hauteur d’environ 41″.
Si vous faites une barre en forme de L comme je l’ai fait, vous pouvez en fait construire deux sections complètement séparées, puis les presser ensemble à la toute fin et les “verrouiller”. C’est ainsi que fonctionnent certaines barres préfabriquées dans les magasins de meubles. Mais je voulais que le haut de mon bar se rejoigne à un angle de 45 degrés et je voulais que l’ensemble du bar soit comme une pièce solide, donc mon cadre n’est pas divisible. Cela signifie aussi que mon bar ne peut jamais être démonté pour quitter facilement mon sous-sol. Je plains l’homme qui décide de le démonter un jour.
PLANIFICATION DE VOS ARMOIRES
Beaucoup de gens construisent le bar et construisent ensuite les armoires supplémentaires dans une boîte séparée qui se trouve derrière le bar. J’ai décidé d’encadrer le meuble juste sous le bar pour utiliser au mieux l’espace, mon cadre était donc plus profond que beaucoup de ceux que j’ai vus. Un problème que je me suis créé… Sur la dernière photo ci-dessus, vous pouvez voir que j’ai fait une armoire plus petite sur la face gauche (avant) du bar que sur la droite.
J’ai aussi fait le côté droit quelques centimètres plus profond que la petite armoire, pour pouvoir y ranger plus de choses. Cela a fini par me retomber dessus, car cela signifiait que le dessus du bar devait être extra large pour couvrir un côté par rapport à l’autre… le résultat réaliste est que le surplomb d’un côté est plus court que l’autre. Personne ne le remarquerait vraiment… mais c’est une considération dont je n’ai pas tenu compte lors de la planification !
Vous devez également prévoir si votre dessus de bar va être bordé par des pièces de finition arrondies ou par un véritable rail de bar de Chicago. Mon rêve était d’avoir un bar qui ressemble vraiment à un bar professionnel… donc c’était un rail de bar de Chicago. Mais c’est aussi une proposition coûteuse – environ 12 $ le pied. Pour moi, ça valait le coup… parce que ce bord est ce que vous allez regarder chaque fois que vous entrez dans la pièce. J’ai commandé des longueurs d’un mètre chez Hardwoods Inc. et j’ai fini par devoir commander une pièce supplémentaire parce que j’avais sous-estimé ma détérioration. Couper ce genre de choses sans équipement professionnel peut être un défi ! Mais nous y arriverons dans une minute.
ACCROCHER DES “VÊTEMENTS” SUR LE CADRE…
Après avoir créé mon cadre, j’ai utilisé du contreplaqué de chêne (3/4″) pour couvrir le devant. Je n’avais pas de pièce solide aussi longue, alors j’ai essayé de couper les deux pièces de chaque côté en longueur pour permettre à mes lattes de parement de couvrir les coutures. J’ai vissé le placage dans les 2 x 4 du cadre, sachant que j’ajouterais des lattes plus tard pour couvrir les vis et les coutures. À l’intérieur, j’ai utilisé du contreplaqué de chêne de 1/4 de pouce.
LA FABRICATION DES ÉTAGÈRES
Pour l’étagère du haut “dessous”, j’ai utilisé du chêne massif 1″. Comme j’ai fini par l’affronter, j’aurais vraiment pu y économiser quelques dollars et utiliser du contreplaqué de placage de chêne. C’est ce que j’ai utilisé pour les étagères intérieures. Pour celles-ci, j’ai vissé des lamelles de chêne 1 x 1 pour me servir de support d’étagère. (Encore une fois, rétrospectivement, j’aurais pu économiser un peu d’argent et utiliser du pin puisqu’il n’est vraiment pas visible). Pour découper l’ouverture avant en U des étagères qui s’adapte aux séparateurs centraux 2 x 4, j’ai fixé les étagères sur le haut du cadre de la barre et j’ai utilisé une scie sauteuse pour créer la découpe en U. Malgré des mesures minutieuses, je les ai coupées trop serrées la première fois et j’ai dû ouvrir un peu le “trou”… mais c’était mieux que le problème inverse.
Après avoir placé les étagères à l’intérieur, j’ai utilisé des lattes de placage en chêne 1/4″ pour couvrir les côtés visibles du support 2×4. Celles-ci ont été fixées avec de la colle à bois et des pinces. Ensuite, j’ai utilisé des pièces de 1 x 2 pour créer un treillis de parement à l’intérieur du meuble afin de cacher les coutures. Celles-ci ont également été collées, avec quelques petits clous de finition pour les maintenir en place. J’ai utilisé un poinçon à clous pour enfoncer les clous profondément dans les pièces 1/4″, puis je les ai recouverts de mastic à bois.
Une fois que l’intérieur du cabinet était terminé, je pouvais enfin ajouter les planches de parement à l’extérieur. J’ai utilisé des pièces en chêne 1 x4″, sauf pour les extrémités verticales qui étaient plus larges. Je voulais que tout soit bien serré, alors j’ai eu tendance à les couper légèrement larges, puis à les raser un poil à la fois à la scie à onglets jusqu’à ce que les coutures soient bien ajustées.
LA GRANDE COUPE !
Une fois le revêtement en place, j’ai commencé à préparer le dessus du bar. J’ai placé des pièces de contreplaqué poncées 1 x 20 x 72″ sur mon cadre, et j’ai placé mes deux planches de chêne 1 x 16 x 72″ par-dessus. J’ai ensuite mis le rail en chêne en place pour voir comment il allait reposer une fois que j’aurais commencé à couper les choses à la taille.
Après m’être assuré que les pièces allaient fonctionner, j’ai coupé la base en contreplaqué pour le dessus de la barre et je l’ai vissée sur mon cadre. Ensuite, j’ai coupé le chêne pour le dessus de mon bar – probablement de la pire façon possible ! Je n’avais pas de scie à table et l’onglet ne coupait que sur 12 pouces – il m’en fallait 16. J’ai donc mis les deux morceaux l’un sur l’autre à angle droit et je les ai serrés fort. J’ai aussi serré mon niveau, qui me servait de guide pour ma scie. Ma scie circulaire a coupé les deux morceaux à angle droit pour former mon angle de 45 degrés. Une proposition assez risquée avec deux morceaux de chêne coûteux.
Finalement, j’ai eu de la chance et cela a plutôt bien fonctionné, mais je n’ai pas réussi à obtenir un joint parfait sans interstice – après ponçage, teinture et vernis, ça a l’air bien, mais ce n’est pas aussi “serré” qu’une scie de table l’aurait obtenu. Après cette coupe stressante, j’ai serré le chêne en position, j’ai appliqué de la colle à bois pour l’aider à se bloquer sur le cadre en contreplaqué, et j’ai vissé la base et le dessus ensemble. J’ai percé de petits trous sur la face inférieure de la barre et j’ai ensuite vissé par le bas. J’ai utilisé des vis assez courtes pour qu’elles ne passent pas par le haut de mon bar. Une fois qu’elle a été vissée de manière à ce qu’elle ne se désagrège jamais, j’ai poncé le dessus, surtout là où le joint à 45 degrés se rejoignait.
LE BARRAGE…
Enfin, il était temps de procéder aux deuxièmes coupes les plus importantes du projet.
Le rail est une pièce de bois en escalier, il est donc difficile de le couper facilement. Il est vraiment important de
- avoir une bonne table/scie à onglets et
- placer un déflecteur de la bonne taille sous la “marche” du dessous du rail de la barre.
Ma scie à onglets ne s’est pas avérée être un coupeur d’angle “parfait” et j’ai fini par re-couper mes bords plusieurs fois parce que je me retrouvais avec une coupe qui laissait le haut du rail de barre séparé alors que le bas était serré. Finalement, j’ai fini par incliner la lame de ma scie à onglets d’un certain degré pour m’assurer que le bas du rail n’empêchait pas le haut de se fermer hermétiquement. C’est ce que vous obtenez lorsque vous achetez une scie à onglets de 100 dollars au lieu d’un équipement professionnel. Mais je l’ai fait fonctionner. Regardez cette vidéo clé sur YouTube pour voir comment faire… Je l’ai regardée plusieurs fois !
Après avoir fait couper les rails de la barre, j’ai appliqué de la colle à bois sur le sous-plancher et la “marche” intérieure supérieure du rail de la barre. Puis je les ai serrés en place et j’ai percé des trous tous les quelques centimètres sur le dessous, en m’assurant que mes vis allaient passer dans la partie la plus profonde, pour qu’elles ne traversent pas le haut de mon rail. C’était une sensation merveilleuse lorsque j’ai enlevé ces pinces le lendemain et que tout était solide et bien serré !
Après avoir vissé le rail de la barre en place, j’ai découpé des planches de chêne de 1×3 et j’ai fait l’extérieur du rail de déversement. À cause de mes étagères, j’avais en fait besoin d’un bord plus épais que beaucoup de barres que j’ai vues afin de permettre à mon dessus de barre de dépasser suffisamment à l’extérieur du cadre, tout en couvrant également tout le cadre. Le chêne central de mon bar était en fait de la largeur de 16″. Mais avec le rail du bar et le rail de déversement, la profondeur totale de mon bar d’un bord à l’autre est juste au-dessus de 26″.
LE RAIL DE DÉVERSEMENT…
En gros, avec mon bac de récupération et son rail périphérique, j’ai étendu mon toit de plusieurs centimètres et j’ai obtenu la couverture dont j’avais besoin sur le cadre et les armoires, tout en offrant une fonctionnalité utile dans un sous-sol où il y aurait de la moquette – alors que de nombreux bacs de récupération ne sont pas contenus à l’intérieur du bar, le mien l’est… parce que vous ne voulez pas que les déversements s’écoulent sur la moquette, mais qu’ils soient plutôt contenus par le bac de récupération.
Mon tapis en caoutchouc Makers Mark existant m’a donné la bonne dimension pour l’auge (3,5 pouces). Une fois que j’avais tout réglé, j’ai collé et serré les rails de l’auge en place et je les ai vissés dans le contreplaqué de support par en dessous pour qu’aucune vis ne se voit.
FACE AU RAIL DE DÉVERSEMENT
L’intérieur de l’auge a été recouvert de 1/4″ lamelles de chêne. À l’origine, j’ai fait cela pour étendre la surface utile du bar d’un demi-pouce du côté des barmans, ainsi que pour créer une légère séparation entre le dessus du bar et le trop-plein dans l’auge. J’allais utiliser de l’époxy pour finir le haut du bar et je me suis dit que cette petite bosse permettrait de conserver l’époxy contenue dans le bar afin qu’elle ne s’écoule pas dans l’auge. Finalement, j’ai choisi de simplement vernir le bar, de sorte que ce plan n’était pas nécessaire.
J’ai utilisé les bandes de placage en chêne 1/4″ pour recouvrir le fond de l’auge afin de ne pas voir le contreplaqué dans lequel le bar en chêne était vissé. Ensuite, j’ai recouvert le rail intérieur du bar de deux pièces de placage en chêne arrondies. Ces pièces lui donnaient un aspect fini et contribuaient également à cacher le fait qu’un côté de la partie intérieure du bar dépassait légèrement plus que l’autre du cadre !
Les panneaux verticaux frontaux et latéraux du bar étaient recouverts d’une pièce de chêne 1 x 6″ en bas et de lattes 0,5 x 4″ verticalement espacées stratégiquement pour cacher les coutures de mon visage en chêne. Celles-ci ont été fixées avec de la colle à bois et quelques petits clous de finition pour les maintenir serrées pendant que la colle séchait, car je n’avais aucun moyen de les serrer. J’ai enfoncé les clous sous la surface du bois et les ai recouverts de mastic à bois. J’ai en fait varié le motif des lattes entre le devant et le côté long, et j’ai aimé la façon dont cela a tourné.
barre en chêne non finie barre en chêne non finie avec des lattes
FAIRE DES PORTES AVEC DES FENÊTRES…
La dernière étape de la construction a consisté à créer les portes du cabinet. Je voulais que le côté du bar que l’on pouvait voir entrer dans la pièce soit face aux portes, tandis que je laissais l’autre côté ouvert.
bar en chêne – détail de la porte du meubleEn utilisant l’onglet, j’ai coupé les extrémités de 1 x 3″ lamelles de chêne à des angles de 45 degrés. Je les ai en fait coupées l’une sur l’autre à la scie à onglets pour assurer une coupe adaptée. Puis je les ai posées sur un sol plat en ciment, je les ai collées et vissées ensemble. Pour cacher les vis, je les ai recouvertes d’une bande de finition en chêne 1/4″ que j’ai collée et serrée. À l’intérieur, j’ai collé des morceaux de quart de rond, de sorte qu’il y avait une “étagère” intérieure sur laquelle le verre pouvait reposer.
Cette manœuvre m’a appris l’importance de ne pas laisser la colle s’écouler sur les surfaces visibles – je pensais avoir travaillé assez proprement avec la colle, mais je me suis retrouvé avec des zones décolorées une fois que j’ai appliqué la teinture – on pouvait voir où la colle s’était infiltrée et avait pénétré dans le bois. Heureusement, j’ai pu retoucher les marques avec un marqueur de teinture Miniwax.
Une fois assemblé, j’ai fixé le plexiglas que j’avais découpé à notre quincaillerie en le vissant avec des supports de clips pour écran. J’ai ensuite retiré le plexiglas jusqu’à ce que la tache et le vernis soient terminés (en laissant les vis du support en place) et j’ai fixé les portes avec trois charnières chacune. J’ai monté les portes sur des blocs pour assurer un alignement égal.
LA DERNIÈRE LIGNE DROITE – AJOUTER DE LA COULEUR ET DE LA BRILLANCE !
Une fois les portes ouvertes, il était temps de poncer et de teindre. J’ai utilisé une petite ponceuse électrique et des éponges de ponçage pour passer sur toutes les zones visibles. Pour choisir la teinture, j’ai acheté des sachets d’échantillons de teinture chez Ménard et j’ai utilisé les chutes de bois de la barre et du devant de la barre pour tester à quoi pourrait ressembler chacune de nos options préférées.
J’adore l’aspect chêne miel, mais je voulais m’assurer que la teinture était un peu plus riche, c’est pourquoi j’ai utilisé la teinture Golden Mahogany de Varathane. J’ai commencé à l’intérieur pour que si je le détestais ou si je faisais des erreurs de débutant, je puisse le cacher. Une fois que j’ai fini de le brosser et d’essuyer le surplus, je me suis mis à regarder… et j’ai eu peur de devenir trop sombre.
Ma femme a reconnu qu’il était un peu plus sombre que nous le pensions, mais elle m’a encouragé à continuer… et une fois sec, il s’est éclairci un peu, laissant apparaître le fini beurré.
LE VERNIS REND TOUT BEAU !
L’ajout de vernis a fait ressortir davantage la teinte dorée, et au final, cela a été exactement comme je l’avais espéré !
C’était la première fois que je vernissais quelque chose en 25 ans, et quand j’ai lu les instructions pour poncer l’uréthane après chaque couche, je n’arrivais pas à y croire… à quel point est-ce contre-productif ? Vous mettez une fine couche de papier et vous en poncez la moitié ? Mais si vous voulez une finition sans bosses… vous devez le faire.
J’ai appliqué 5 couches d’uréthane en 4 jours. J’ai utilisé du papier de verre fin entre les deux premières couches, puis j’ai commencé à utiliser de la laine d’acier. Des chiffons d’emballage m’ont permis de m’assurer que la poussière se détachait bien. Cependant, les quatre premières couches de Miniwax Spar Urethane étaient pleines de petits restes – c’était comme si je peignais le bar avec une couche transparente qui comprenait des centaines de grains de sable. J’ai essayé une nouvelle boîte, et j’ai obtenu le même résultat.
Finalement, pour la cinquième couche, j’ai changé et j’ai utilisé du Varathane Spar Urethane… et le résultat a été incroyable. L’uréthane a continué avec une consistance complètement différente de celle de la Miniwax. Il a séché pour donner une belle couche claire, presque sans taches, et j’ai décidé que c’était le mieux qu’il puisse y avoir. J’ai vu des recommandations pour 7 couches, mais je me suis arrêté à 5. Ce nombre de couches, au fait, est pour le dessus. Je n’ai passé que deux fois sur les côtés du bar. Il n’était pas nécessaire que ce soit comme du verre.
Quelques jours après ma dernière couche, le tapis est arrivé. C’était un sentiment merveilleux de pouvoir enfin mettre ce bar en place. Cela avait pris plus de deux mois… mais j’avais construit mon propre bar en chêne !